Il y a quelques mois, j'ai lu un billet dans lequel l'auteure prenait la défense d'une blogueuse qui se faisait régulièrement "attaquer" par une lectrice à cause de son orthographe approximative.  Les commentaires abondaient tous dans le même sens : "c'est très méchant de faire ça", "la pauve fille n'y peut rien si elle fait des fautes", "le plus important c'est ce qu'elle écrit et non pas comment elle l'écrit", blablabla.

Je n'ai pas voulu me mêler à la discussion.  De toutes façons, j'aurais été accueillie comme un cheveu dans la soupe parce MOI, ça me dérange de lire des textes truffés de fautes.  Je ne parle évidemment pas des fautes de frappe (j'en fais aussi), mais des horreurs comme celles-ci :

"j'ai achetER"

"j'avais trop la fleGMe de"

"il y a une tÂche de café sur la nappe"

Votre blog, votre site, votre page F*cebook et/ou les commentaires que vous laissez un peu partout sont vos cartes de visite sur la toile mondiale !  Les gens ne voient pas de quoi vous avez l'air.  En revanche, les fautes que vous faites ne leur échappent pas et suffisent à vous cataloguer.

Tenez-vous vraiment à ce que l'on pense que vous êtes incapables d'écrire correctement ?

Alors, servez-vous des correcteurs orthographiques, ils sont faits pour cela !

PS : Ce billet est resté dans le tiroir de mon blog pendant près d'un an.  J'hésitais à le poster car je savais qu'il ne plairait pas à tout le monde.  Je me suis toutefois décidée lorsque j'ai vu, sur le site d'une grande marque de cosmétiques dont je tairai le nom (mais elle le vaudrait pourtant bien), qu' "ils" avaient laissé passer ceci :

Je n'ai pas eu le temps de parcourir l'intégralité du site en question, mais je suis prête à parier mon dernier mascara qu'il y a là un tas d'autres horreurs du même acabit.

En voilà une "belle" carte de viste....

A quoi servait cet objet ?

Il mesure une douzaine de cm de haut (et j'ai flouté les inscriptions qui vous aideraient à trouver la réponse).

"Ne te tiens pas devant ma tombe en pleurant,
Je ne suis pas là, je ne dors pas.
Je suis maintenant les mille vents qui soufflent,
Je suis les reflets étincelants sur la neige.
Je suis la lumière du soleil qui fait mûrir les grains,
Je suis la douce pluie de l'automne.

Quand tu t'éveilles dans la paix du matin,
Je suis le mouvement rapide
Des oiseaux qui s'envolent en cercle dans le ciel.
Je suis les douces étoiles qui brillent dans la nuit.

Ne te tiens pas devant ma tombe en pleurant ;
Je ne suis pas là, je suis partout, vivant..."

Mary Elizabeth Frye 

Tu me manques, Mon Amour !

... ces quelques brins de

Bonne fête du 1er mai !